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ÉVÉNEMENTS

🍇🍾🐴🌺Bonjour à tous je viens vous annoncer le début de la traction animal sur une surface de 2 hectares de vigne qui nous permettra de sortir une cuvée d'ici deux ans dédié au respect du travail du sol et du raisin ,car nous finaliserons le travail par une récolte du raisin à la main🌺🍇🍾🐴 , avec un pressage de la grappe en entier , que de belles perspectives à venir , pour Chante-Alouette, merci de nous suivre et de partager un maximum , afin de faire reconnaitre notre projet à venir !😉🐴🍾
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Agronomique :

La plus grosse contrainte des travaux de sols par traction mécanisée sont les phénomènes de tassement. Plus un sol est aéré, plus il souffre du tassement. Les fers à labourer adaptés sur les enjambeurs se trouvent généralement derrière les roues avant, juste devant les roues arrière. Le travail est certes de qualité, mais il est aussitôt dégradé par le passage de la roue arrière de l’engin. Il provoque alors une « semelle » très compact. Trois dents sont tout de même placées derrière cette roue tente de relever les marques occasionnées, mais leur efficacité n’est pas totale.

La semelle de tassements induit plusieurs inconvénients. Elle agit comme un mur qui bouleverse la biologique des sols. Les lombrics, par exemple, ne peuvent plus remonter chercher de la matière organique en surface, afin de la dégrader et de la mélanger à la terre, en en améliorant ainsi la structure. Ils sont bloqués et meurent. Il en est de même pour les éléments minéraux qui ne peuvent atteindre correctement les racines. Le système racinaire est quant à lui asphyxié. Cette barrière lui empêche un développement cohérent. Les racines cherchent à remonter pour survivre, en délaissant le goût propre au terroir, originaire du fond des sols. De plus, la terre meuble située au dessus de la semelle souffrira d'érosion, par phénomène de glissement.

 

 

 

 

Le travail de sol pour lequel ce fait est le plus marquant est le buttage. La roue de la machine appuie dans le fond du sillon, entre vingt et vingt cinq centimètres de profondeur, après le passage de la charrue.

L’avantage du cheval est donc d’éviter la mise en place de la « semelle ». Il est vrai que la pression exercé sur le sol par un cheval en action est supérieure (au centimètre carré) à celle d’un tracteur. Mais, la surface d’appuie est quasi nulle avec l’animal. De plus l’outil de labour est placé derrière le cheval, ce qui permet de relever tout de suite le tassement engendré par les pas de l’animal.

La vie biologique, chimique et physique des sols est réactivée. Le potentiel agronomique du sol est exploité.

Avec une structure aérée, le ruissellement des excès de pluie est limité. Le sol est préparé à une meilleure infiltration de l'eau, qui permettra de constituer des réserves en profondeur.

Enfin, le travail du sol par le cheval crée une structure de sol beaucoup plus adaptée à la santé de la vigne. Le système racinaire pénètre en profondeur. Cela lui offre une meilleure régulation de l'alimentation en eau. La vigne est plus vigoureuse.

Le principal intérêt du cheval dans la vigne est la grande précision de travail, chaque cep est individualisé.

Les intérêts suivants sont la pérennitè des sols pour la valorisation des terroirs, l'intervention sur des parcelles techniques où le tracteur ne va plus.

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